A World Apart – Chapitre IX – Circé
Oriane voulait être aimée comme on aime une Montagne ou un Paysage : sans Réserve, ni Répit. Un amour non dépourvu de conditions, ni d’aménagements, mais un amour détaché des contingences humaines et matérielles habituelles, qui priment par trop dans ce qu’elle observait des couples qui l’entouraient. Rien d’autre ni de moins ne pouvait la satisfaire, la contenter – ni la rassurer.
Elle comprenait les concessions, mais difficilement les compromis, et encore moins les compromissions. Elle voulait quelque chose d’intangible, qui survit à la glace, au feu, au vertige, au péril.
Elle voulait être sûre d’être avec quelqu’un de fiable, de solide, de complet, que ce soit sur le plan psychique, intellectuel, affectif, physique, sexuel, spirituel. Elle voulait la densité du minéral, la légèreté de l’éther, le frémissement de l’onde, l’éblouissement de la torche.
Pour elle, l’amour était une valeur continue, absolue, non fragmentable, semblable à la course oblique du Soleil, toujours coulissante, jamais fixe.
Elle comprenait les concessions, mais difficilement les compromis, et encore moins les compromissions. Elle voulait quelque chose d’intangible, qui survit à la glace, au feu, au vertige, au péril.
Elle voulait être sûre d’être avec quelqu’un de fiable, de solide, de complet, que ce soit sur le plan psychique, intellectuel, affectif, physique, sexuel, spirituel. Elle voulait la densité du minéral, la légèreté de l’éther, le frémissement de l’onde, l’éblouissement de la torche.
Pour elle, l’amour était une valeur continue, absolue, non fragmentable, semblable à la course oblique du Soleil, toujours coulissante, jamais fixe.